samedi 28 mai 2011

Une semaine dans la forêt tropicale à Quellomayo

Après Cusco et sa Vallée Sacrée, je me suis plongée au coeur de la forêt tropicale pendant une semaine pour aider une famille péruvienne à récolter le café. Quelques jours de volontariat pour vivre une expérience riche côté humain et apprendre la vie dans une "chacra" (ferme). J'ai été accueillie par Andrew (anglais), sa femme Tatiana (péruvienne), leur fille Maya ainsi que Olga et Angel, les parents de Tatiana.

Charmante famille qui cultive du café, du cacao, du mais, des avocats, des papayes, des mangues, des maracuyas, des citrons, des mandarines et oranges...etc..en fait tout pousse ici, à une altitude de 1250m et un climat chaud et humide.

4 sortes de café sont cultivés: l'Arabica, le Colombien et 2 autres dont j'ai oublié le nom!
On récolte tôt le matin, les sacs sont ensuite acheminés à la ferme, le café est mis dans une bassine d'eau pour séparer les grains les plus légers, ensuite passage à la machine à piler, lavage abondant des petits grands blancs et séchage pendant plusieurs jours. Ensuite le café part à la coopérative (il en existe des centaines au Pérou, le marché est très atomisé, pas du tout industrialisé comme en Equateur ou au Brésil), il sera mélangé à d'autres cafés de la région et ensuite vendu. Les étiquettes en Europe sont parfois trompeuses car même s'il est écrit 100% arabica, il y a de fortes chances que ce soit faux c'est à dire que l'arabica soit mélangé avec d'autres variétés.

Andrew, Tatiana et leur famille souhaiterait à moyen terme trouver une entreprise en Europe pour vendre leur café directement sans passer par les coopératives, qui se "sucrent" pas mal au passage!

Une semaine un peu dure à récolter le café (plein de piqûres de mouches de fruits...pas très agréable), à défricher une parcelle de terrain bien en pente et surtout à partager des moments sympas avec tout le monde.



Tatiana et Maya, Olga, Andrew et Angel

Quellomayo, petit hameau au coeur de la "selva"

Le patio de la maison


Mais et café qui sèchent

Des arbres fruitiers en pagaille!

Café au séchage

Ma cabane au fond du jardin!

Machine manuelle à piler le café

Grain de café rouge, prêt à être récolté

Une partie de la récolte du jour

On sépare la coque du grain, dur dur à la main!

La Vallée Sacrée

Autour de Cusco, il existe de nombreux sites archéologiques incas situés dans la Vallée Sacrée: Pisac et ses cultures en terrasse, Moray un ancien centre de recherche agricole et les Salines de Maras, toujours en activité. La vallée de Cusco est très fertile, on y voit de nombreux champs cultivés. Pas de tracteur, tout est cultivé à la main, les boeufs servent encore parfois à labourer les champs et les ânes sont le moyen de transport le plus courant pour transporter les récoltes. Petit tour dans la Vallée Sacrée.
Salines de Maras, en terrasses

Pisac et son marché



Terrasses agricoles de Pisac

Terrasses agricoles de Pisac

Vallée du fleuve Vilcanota


Vallée du Vilcanota

Terrasses de Pisac

Vallée Sacrée et ses champs cultivés

Moray et ses terrasses agricoles circulaires

Moray

Vallée Sacrée

Vallée Sacrée


Salines de Maras

mardi 24 mai 2011

Le fameux Machu Picchu

Identifié avec précision le 24 juillet 1911 par Hiram Bingham, explorateur américain,  bien que les gens du lieu connaissaient son existence. Mais il n’existe pas d’informations précises sur l’origine du lieu et donc sur les raisons pour lesquelles les Incas décidèrent de l’occuper et de le peupler.

C’est ce qui est fascinant quand on arrive sur le site, cette aura de mystère qui entoure Machu Picchu. Le site en lui-même est majestueux, il l’est d’autant plus que les montagnes alentour lui confèrent une puissance et une grandeur incroyable.

Les premières fouilles ont permis à Bingham d’accéder au site grâce à un chemin ouvert en 1909.

Machu Picchu a été érigé bien avant l’arrivée des Espagnols à Cuzco, qui d’ailleurs ne verront jamais le site, celui-ci ayant été abandonné par les Incas au moment où les conquistadors arrivent à Cuzco.

Machu Picchu fut probablement un lieu sacré pour les Incas mais il semblerait que ce n’était pas un sanctuaire ou une zone de pèlerinage. Les fouilles prouvent l’existence du vie sociale complète. Le site montre un ensemble architectural soigné et harmonieux tirant profit au maximum de l’espace et des conditions physiques du site. Le choix de la zone a été pris par les élites incas qui expriment une intention de pouvoir socio-politique et religieux d’expansion de la civilisation inca.

Pour connaître Machu Picchu et ses différentes constructions, les archéologues se sont basés sur les descriptions d’autres sites incas pour lesquels il existe parfois une information écrite.

Les textes de Bingham et des archéologues contemporains  parlent de maisons ou de tours de garde, du secteur industriel, des appartements royaux, d’autels et de pierres funéraires. Ce qui est important c’est que toutes ces expressions sont des approximations à un espace que nous ignorons dans la mesure où il n’est ni documenté, ni confirmé par des témoignages anciens.

En route vers Machu Picchu

Ca monte tout en zigzag

Cultures en pente (pas loin de 40% par endroit)

Petit matin brumeux sur Machu Picchu

Porte de la maison de l'Inca

Mortiers

Le lit de l'Inca?

Accès à la salle de bains?

Pour poser une lampe torche



Vue panoramique du secteur des cultures

Temple du Soleil

Roche utilisée pour les constructions



Terrasses agricoles (laboratoire)

Place Sacrée


Petites maisons servant de dépôts pour les produits agricoles

Mortiers ou miroirs pour étudier les constellations


Roche en forme de tête de condor avec son collier





Le Huaya Picchu au fond

L'observatoire


Le site vu depuis la Puerta del Sol




Temple du Soleil
Intiwatana: indique les solstices et les équinoxes ou autel pour activités rituelles